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Pôle Exterieur de la Jeunesse Communiste du Rhône

8 mai 2013

Après l'agression israelienne en Syrie, les réactions de plusieurs Partis Communistes et de la FSM

C'est sous ce titre la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) a publié un communiqué  pour condamner la poursuite de l'agressivité guerrière d'Israël contre la Syrie. Ci-dessous le communiqué: 

 

La Fédération Syndicale Mondiale (FSM) condamne fermement la poursuite des attaques

aériennes israéliennes contre la Syrie durant ces derniers jours.

 

Les récentes attaques israéliennes sont un épisode supplémentaire de la campagne impérialiste contre la Syrie. Le principal objectif des impérialistes est le contrôle des richesses naturelles de la région, l'énergie et les infrastructures routières, la protection des marchés, l'affaiblissement de l'influence économique et politique que les autres puissances rivales ont dans la région.

 

La Fédération Syndicale Mondiale exprime sa solidarité internationaliste avec les ouvriers et le peuple de Syrie et affirme que seul le peuple Syrien, et nul autre, a le droit de décider de son présent et de son avenir.

 

Le Secrétariat de la FSM

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8 mai 2013

Après l'agression israelienne en Syrie, les réactions de plusieurs Partis Communistes et de la FSM

Ci-dessous la déclaration du Parti Algérien pour la Démocratie et le socialisme :

 

 

"Ces attaques s'inscrivent dans le plan des puissances impérialistes, en premier lieu des Etats-Unis, pour contourner l'impossibilité d'intervenir militairement en Syrie sans mandat de l'ONU afin de détruire par la force l'Etat syrien. Leurs objectifs sont d'installer leurs marionnettes à la tête de ce pays, renforcer les positions militaires d'Israël, imposer définitivement la loi des sionistes en Palestine, appliquer leur stratégie de morcèlement des pays arabes dans le cadre du soi-disant "Grand Moyen Orient", contrôler les richesses pétrolières de la région, réduire le poids international de leurs rivales, la Russie et la Chine, puis les annihiler.

 

"Cette agression était en préparation depuis plusieurs mois devant l'incapacité des forces réactionnaires syriennes à venir à bout de la résistance du peuple syrien et de s'emparer du pouvoir malgré l'énorme soutien matériel, financier, politique et  médiatique que leur apportent depuis deux ans les monarchies théocratiques rétrogrades du Golfe, la Turquie de  Erdogan et l'ensemble des puissances impérialistes.

 

"Leur plan tactique immédiat est clair: 

1-Faire détruire par Israël le potentiel matériel de résistance du peuple syrien, ouvrir la voie à une victoire artificielle des groupes armés obscurantistes.

2-Tirer ensuite argument de la victoire de ces groupes et de la soi-disant menace qu'ils représenteraient pour la sécurité d'Israël. 

3-Crier au final à la nécessité pour les USA, la Grande-Bretagne et la France, d'intervenir en Syrie, au prétexte que les "lignes rouges ont été franchies", avec la chute d'armes chimiques "de destruction massive" entre les mains des forces "incontrôlables" d'Al Qaïda, lesquelles sont en réalité manipulées par les officines des USA.

 

"Les communistes algériens appellent toutes forces anti-impérialistes dans le monde et en Algérie à condamner fermement cette agression et les Etats qui soutiennent Israël, à dénoncer les ingérences de ces Etats, leur responsabilité dans les souffrances endurées par le peuple syrien sous les coups du terrorisme barbare des forces de l'obscurantisme, à faire échouer l'exécution de leur plan criminel.

 

"Ils dénoncent l'attitude des autorités algériennes qui se contentent de condamner verbalement cette agression. Ils appellent au retrait de l'Algérie de la Ligue arabe, devenue une Ligue des valets arabes de l'impérialisme et d'Israël, la rupture de tous les accords économiques passés avec Qatar, notamment. Ces accords qui ne profitent qu'à l'Emir de ce pays, traduisent l'esprit de servilité et de couardise de nos dirigeants et de la bourgeoisie devant ce valet des Etats impérialistes, une attitude indigne et contraire aux grandes traditions patriotiques anti-impérialistes et anti-réactionnaires de notre peuple.

 

"Ils partagent l'inquiétude des citoyens algériens, des travailleurs, des masses laborieuses, devant l'agressivité impérialiste croissante et sans retenue dans les pays arabes et dans le monde, devant la perspective évidente que la chute de la Syrie encouragera l'intensification des menées subversives planifiées des puissances impérialistes contre l'Algérie elle-même.

Ils les appellent à manifester sous toutes les formes  leur solidarité avec le peuple syrien agressé et avec ses forces patriotiques, en réaffirmant qu'il appartient au peuple syrien et à lui seul de décider de son avenir hors de toute ingérence étrangère.

 

PADS

7 mai 2013

8 mai 2013

Après l'agression israelienne en Syrie, les réactions de plusieurs Partis Communistes et de la FSM

Le Parti communiste d’Israël (PCI) a dénoncé dimanche les attaques militaires israéliennes contre la Syrie. « Nous condamnons cette atteinte injustifiable à la souveraineté de la Syrie », a déclaré le porte-parole du Parti, appelant toutes les parties en Syrie à parvenir à un accord politique afin de protéger les droits des Syriens.

« Le gouvernement Netanyahu prouve qu'il n'a tiré aucune leçon de l'histoire, la sécurité ne peut pas provenir d'un état de guerre. Le Parti communiste d’Israël et le Hadash (Front démocratique pour la paix et l'égalité) condamnent les frappes aériennes et appellent à la fin immédiate de l'escalade militaire. Le PCI et le Hadash mettent en garde contre un engrenage qui conduirait à une guerre régionale », a-t-il ajouté.

Selon le PCI, ces mesures bellicistes constituent un danger pour toute la région, et tous les peuples qui s'y trouvent. Sous prétexte de prévenir l'utilisation d'armes chimiques, le gouvernement israélien choisit de se mettre au service de la politique de l'impérialisme américain en défendant leurs intérêts dans la région. Le PCI s'oppose de façon véhémente à tout usage d'armes non-conventionnelles et exigent le désarmement immédiat pour de telles armes dans tout le Moyen-orient, Israël compris.

8 mai 2013

« Les peuples veulent la paix » : Succès d'une initiative de masse anti-impérialiste en solidarité avec le peuple syrien

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Succès d'une initiative de masse anti-impérialiste en Turquie en solidarité avec le peuple syrien

« Les peuples veulent la paix » : à Istanbul puis à Antioche, voilà le mot d'ordre défendu par des intervenants anti-impérialistes, pacifistes venus d'une dizaine de pays, relayé par les centaines de militants et sympathisants turcs de la cause de la paix en Syrie.

L'initiative internationale organisée par le Mouvement pour la paix de Turquie entre le 25 et le 29 avril a tenu ses objectifs : organiser une initiative de masse en solidarité avec la lutte du peuple syrien, croiser les analyses anti-impérialistes pour déboucher sur l'action.

Le Mouvement pour la paix en Turquie, dirigé par l'ancien président du TKP (PC turc) Aydemir Guler, reprend la ligne du Conseil mondial de la paix : le droit du peuple syrien à disposer de lui-même, à vivre en paix, sans intervention étrangère ou soutenu par des puissances étrangères.

Une vingtaine de comités de la paix nationaux, d'organisations communistes ont répondu présent à l'initiative « Les peuples veulent la paix ». D'autres organisations, parmi lesquelles les organisations communistes du PCF qui animent ce blog, n'ont pu être présentes mais ont exprimé leur solidarité.

Ce grand événement a commencé par une rencontre le 26 avril des participants avec les organisations syndicales et démocratiques turques : associations alaouites, syndicats du DISK (Confédération des syndicats progressistes), l'ordre des avocats,des médecins ou visite de solidarité avec les mouvements de grève à Turkish Airlines.

Le 27 avril, la conférence débutait à Istanbul, avec trois débats centraux:

La lutte pour la paix suppose la lutte contre l'impérialisme

Le premier sur « Le concept de paix et la lutte anti-impérialiste »réunissant des représentants des organisations pacifistes allemandes, américaines, suédoises pour la paix, l'ancienne présidente de l'Ordre des avocats américains ainsi que le secrétaire exécutif du Conseil mondial de la paix, Iraklis Tsavdaridis.

Au cours de cette conférence, le concept de « paix » a été replacé dans une perspective historique, rappelant que le prétexte du maintien de la paix, de la civilisation des peuples arriérés a toujours été avancé pour justifier des aventures militaristes et colonialistes.

Cette tradition survit toujours sous le masque des « interventions humanitaires », de la lutte contre le terrorisme mondial, l'Islamisme ou l' « axe du mal ». Pour le Conseil mondial de la paix, la lutte pour la paix est avant tout une lutte contre l'impérialisme.

Pour le retrait des pays-membres de l'OTAN et sa dissolution

Le premier débat a réuni autour du thème de l' « OTAN et la paix mondiale » des militants pour la paix turcs, allemands, grecs, serbes ainsi que la présidente brésilienne, Socorro Gomes, du Conseil mondial de la paix.

Les origines de l'OTAN furent rappelées, celle d'une organisation militaire fondée pour la lutte contre la supposée menace communiste. Après la dissolution de l'URSS, l'OTAN s'est étendu, a renforcé sa structure militaire et a élargi ses domaines d'intérêt.

Le Conseil mondial de la paix se fixe comme devoir de dévoiler les véritables objectifs de l'OTAN, instrument de l'impérialisme mondial et appelle toujours non seulement à sa dissolution mais surtout au droit de chaque peuple à sortir de cette organisation.

Contre les manœuvres impérialistes sur le Moyen-orient

Enfin, le troisième débat visait plus spécifiquement les « desseins impérialistes pour le Moyen-orient » réunissant Aydemir Güler mais aussi les organisations pacifistes syriennes, jordaniennes, palestiniennes et iraniennes.

Le débat fut riche, soulignant la place centrale qu'occupe le Moyen-orient dans les plans impérialistes, au vu de sa position géo-stratégique et de ses ressources énergétiques, dont les guerres en Afghanistan et en Irak furent les illustrations.

Le dit « printemps arabe » a été analysé longuement d'abord comme une révolte populaire sur une base démocratique et sociale, récupéré ensuite par des forces islamistes vues par l'Occident non comme terroristes mais compatibles avec l'ordre capitaliste mondial.

La Turquie a été le laboratoire de ce qui est en train de s'installer en Egypte, en Tunisie et en Libye, tandis que les puissances occidentales soutiennent en général les sunnites contre les chiites et les diverses minorités, provoquant ainsi diverses guerres civiles, comme en Syrie.

L'alliance entre l'impérialisme et les sunnites dits modérés s'accompagne de changements radicaux : l'effondrement du républicanisme laic en Turquie, l'agression djihadiste contre la Syrie, l'explosion de la société irakienne, l'endiguement de l'Iran, l'évolution du rapport de force dans la résistance palestinienne.

Face à ces changements, le mouvement anti-impérialiste pour la paix doit adopter une réponse forte. Cela passe d'abord par le soutien à la résistance du peuple syrien aux manœuvres des pays impérialistes, des régimes réactionnaires de la région, des Frères musulmans.

La dite « Armée libre syrienne » réunit des groupes et milices venant d'une dizaines de pays, dont des organisations terroristes liées à Al-Qaida et certaines figures de l'opposition vivant dans les pays occidentaux : un front uni contre le peuple syrien et ses revendications légitimes à la paix et à la démocratie.

A Antioche : une fête populaire, et le plus grand événement de solidarité avec le peuple syrien

La seconde phase de l'initiative s'est tenue à Antioche conclue par une grande fête populaire, avec un concert public et la participation d'élus locaux dont deux députés du Parti du peuple républicain (CHP), le parti turc laïc.

Ce concert reste le plus grand événement organisé à ce jour en solidarité avec le peuple syrien et pour défendre la paix, dans les deux dernières années, avec des milliers de personnes ayant répondu à l'appel du mouvement de la paix, relayé par les organisations communistes.

L'initiative à Antioche fut conclue par les interventions d'un responsable du Conseil pour la paix de Syrie, George Pontikos, du PAME et de la Fédération syndicale mondiale, ainsi que pour le président du Mouvement pour la paix de Turquie Aydemir Güler.

 Aydemir Güler a souligné la nécessité de lutter contre la politique de l'AKP turque. En Turquie, contre la remise en cause de la laïcité, des fragiles conquêtes démocratiques, des droits sociaux par la politique à la fois néo-libérale et d'islamisation du pays.

Dans toute la région, car l'AKP a servi autant de maquette qu'il est aujourd'hui un instrument pour la transformation des pays de la région en régimes conciliant islamisme conservateur et libéralisme économique, le tout au service des grandes puissances impérialistes.

La conférence a finalement convenu, en l'attente d'un communiqué officiel, de la nécessité de la lutte contre la domination impérialiste dans le monde, en premier lieu au Moyen-orient. Une lutte non seulement contre les Etats-unis mais aussi l'Union europénne et les régimes réactionnaires de la région.

La Conférence a également réaffirmé le droit absolu du peuple syrien à disposer de son sort, sans pression étrangère ni intervention militaire assistée, et à résoudre le conflit par la voie de la négociation, tout en reconnaissant le droit de la Syrie à assurer sa défense.

source : ici

8 mai 2013

Communiqué du MJCF69 : SOUTIEN AUX PEUPLES DANS LEURS LUTTES POUR LA PAIX ET LA SOUVERAINETE POPULAIRE

manos unidas

« La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens ». La crise économique a accentué la tendance du capitalisme à utiliser les guerres ou les menaces d’agression comme leviers politiques pour le contrôle économique de pans entiers du globe. Pour garantir un haut niveau de profit, remis en cause par la crise qu'ils ont eux-mêmes générés, les capitalistes n'hésitent jamais de passer de « la diplomatie » au coup de force militaire, afin d'obtenir le contrôle de nouvelles ressources et de nouveaux marchés. Plus que jamais les puissances impérialistes traditionnelles et nouvelles tendent à se disputer des zones d'influences toujours plus vastes et instaurer sur les peuples une tutelle économique et politique. L'exemple récent de l'opération Serval au Mali en est une des nombreuses illustrations.

L’impérialisme, c'est le stade suprême du capitalisme. Tous les moyens sont bons pour garantir aux capitalistes de hauts profits, de garantir l'approvisionnement énergétique, de s'assurer la présence de gouvernements fantoches. L'impérialisme, c'est l'ingérence, militaire ou politique, assumé ou non.

Si l’on prend le cas de la France, les médias bourgeois acquis aux logiques du capitalisme ont répété à l’envie que l’invasion du Mali avait pour but le combat contre le fondamentalisme islamique. Le gouvernement français, qui affiche son combat contre les intégristes du Mali mais qui soutient ceux qui déstabilisent la Syrie ou qui sont au pouvoir en Arabie Saoudite, ou dans divers pays du Golfe, ne trompe plus personne sur la nature économique de la guerre qu'il mène en Afrique et ailleurs.

Aujourd’hui comme hier, en France comme dans tous les pays capitalistes, les politiques extérieures sont dictées par les intérêts de la bourgeoisie. La politique extérieure française ne vise qu'à défendre la position de la France dans la chaîne impérialiste mondiale, et d'accaparer pour le compte de la bourgeoisie française des nouvelles parts de marchés et des nouvelles ressources en matières premières. Le néocolonialisme n'est que la forme actuelle de l'intégration de nouvelles zones géographiques à l'économie de marché. Cette intégration peut vouloir dire une intervention étrangère militaire, comme c'est le cas en Syrie, au Mali, ou en Libye, ou une intervention économique pilotée par les institutions impérialistes internationales que sont le FMI, ou l'OMC, comme c'est le cas actuellement en Grèce.

La Jeunesse Communiste du Rhône entend poursuivre la lutte pour la paix et le respect des souverainetés populaires. Les communistes combattent le système injuste d'exploitation qu'est le capitalisme et son stade actuel : l'impérialisme. Aussi nous affirmons ici notre soutien indéfectible à toutes les organisations de jeunesses communistes et ouvrières du monde, et affirmons notre solidarité à la lutte pour le renversement du capitalisme et l'instauration du socialisme.

Rejetant les mensonges et manipulations des médias bourgeois, nous condamnons l’ingérence militaire des impérialistes américains dans les affaires coréennes, qu’elle se manifeste par de belliqueuses tentatives d’intimidation de la Corée du Nord ou par la présence de bases militaires américaines permanentes en Corée du Sud, illégales du point de vue de l'ONU. Nous pensons que l'impérialisme est une attaque grave à la paix, au processus d'apaisement, à la souveraineté du peuple coréen. Nous considérons que la réunification coréenne doit être l’œuvre des coréens eux-mêmes et de personne d'autres.

Ce combat pour la paix que nous menons, la nécessité de l'internationalisme nous amène également à condamner l’attitude agressive et menaçante des États-Unis, d’Israël, de l'alliance militaire capitaliste OTAN, à l’égard de l’Iran. Seule la classe ouvrière iranienne et plus largement le peuple iranien a la légitimité et le pouvoir de décider de son avenir, politique, économique, nucléaire.

Pour la défense de la paix, pour le combat anti-impérialiste, pour le respect de la souveraineté des peuples, nous réclamons que la France sorte des organisations impérialistes que sont l'OTAN, l'Union Européenne, le FMI, qui n'ont pour seul objectif que de coordonner les politiques capitalistes.

 

Vive la solidarité internationale de la jeunesse communiste et ouvrière du monde!

MJCF 69

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8 mai 2013

Appel pour le 1er Mai, de la Fédération Syndicale Mondiale

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La Fédération Syndicale Mondiale lance un appel à toutes les organisations syndicales dans le monde afin d'organiser à l’occasion de la journée du 1er Mai 2013 des rassemblements et des actions dans tous les pays, sur tous les continents, pour fêter la Journée internationale des travailleurs et des martyrs de la classe ouvrière. La FSM propose, sur la base de sa résolution adoptée à son Conseil présidentiel du 7 et 8 Mars 2013 à Lima au Pérou, que le slogan: « CHICAGO NOUS A MONTRE LA VOIE » soit utilisé à côté des slogans respectifs de chaque organisation syndicale.

Le mouvement syndical international porte une grande responsabilité, celle de protéger et de défendre la Journée internationale des travailleurs face aux tentatives des gouvernements capitalistes, du patronat, de plusieurs institutions et organisations non gouvernementales pour en finir avec cette journée ou pour en dénaturer complètement le sens.

Le Premier Mai est pour la classe ouvrière internationale un SYMBOLEdu rôle irremplaçable que les travailleurs occupent dans la société et dans la production, des acquis importants, des victoires conquises historiquement par la lutte des classes, du fait que tous les droits ont été le fruit de luttes sanglantes. Rien n’a été donné aux travailleurs.

Le Premier Mai est une JOURNEE DU SOUVENIR ET D'HOMMAGEaux martyrs de la classe ouvrière qui se sont sacrifiés dans les grèves décisives des travailleurs américains à Chicago (1886) revendiquant les 8 heures de travail, 8 heures de loisir, 8 heures de repos, ainsi qu'à toutes les luttes sur le temps de travail dans de nombreux pays à travers le monde, avant et après les grèves de Chicago, tout au long de l'histoire de la lutte de classes jusqu'à nos jours. Nous rendons hommage aux martyrs de la classe ouvrière qui ont été tués, torturés, emprisonnés et ont été les victimes de disparitions forcées orchestrées par les gouvernements anti-populaires et anti-ouvriers du capital sur tous les continents.

Le Premier Mai est une LECON POUR LES NOUVELLES GENERATIONS, il intègre les principes propres à la classe ouvrière : l'internationalisme prolétarien, l'unité de la classe, la valeur irremplaçable de luttes résolues, menées avec une orientation de classe.

Le Premier Mai est surtout une JOURNEE DE LUTTE, le jour où la classe ouvrière internationale se rassemble dans la rue pour lutter pour ses droits sociaux actuels. Pour le droit à travailler moins avec des salaires décents, ce qui était réaliste dans les années 1880 et ne peut pas être irréaliste avec le progrès technologique du 21 ème siècle !

Aujourd'hui, alors que le capitalisme se trouve dans une crise profonde qui révèle, sous toutes ces facettes, son visage barbare, brutale et impitoyable, revenant sur le moindre droit conquis par la classe ouvrière et les couches populaires ;

Désormais que la violence d’État, la répression des luttes sociales et ouvrières et la violation des libertés syndicales montent de plusieurs crans à l'échelle internationale, repartons à l'offensive :

  • Chicago nous a montré la voie – NON à l'esclavage capitaliste moderne !

  • Nous luttons pour un monde sans exploitation de l'homme par l'homme

  • Le Premier Mai, la Fédération syndicale mondiale exprime sa solidarité internationaliste avec les peuples de Cuba, de Palestine, de Syrie, du Liban, du Mali, de Colombie, du Vénézuela, etc.

8 mai 2013

Appel pour le 1er Mai, du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme

Nous publions ci dessous un appel aux travailleurs algériens et dans le  monde du Parti Algérien pour la Démocratie et le socialisme en date du 27 avril 2013: 

                                       Premier Mai 2013:

 

Renforçons notre combat national et international contre l'exploitation capitaliste et la domination impérialiste!

 

Edifions dans les luttes les organisations politiques et syndicales indispensables à la classe ouvrière pour renverser le régime capitaliste et instaurer le pouvoir des travailleurs et des couches laborieuses du peuple!

 

La situation des travailleurs ne s'améliore pas. Elle se dégrade même, malgré les immenses disponibilités financières de l'Etat algérien. Les bourgeois, importateurs, gros intermédiaires, industriels ou gros fellahs, s'enrichissent à un rythme effréné. Ils contrôlent les importations, la production et la grosse distribution des biens de base.  Avec leur argent, fruit de l'exploitation éhontée des travailleurs des villes et des campagnes, du détournement des richesses pétrolières et des budgets publics, ou au moyen de leur  pouvoir dans les hautes sphères de l'Etat, les bourgeois ont acheté les services d'une multitude de fonctionnaires corrompus dans le corps  des contrôleurs et inspecteurs des impôts, du commerce, du travail, de magistrats et de responsables de la police et des services de sécurité. Ils peuvent donc se permettre en toute impunité d'augmenter les prix de la pomme de terre, de la tomate et de l'oignon, de la viande, des produits alimentaires de base, des fruits et des légumes indispensables à une alimentation équilibrée. Ils font aussi la pluie et le beau temps sur le marché des matériaux de construction. La hausse infernale des prix de tous ces produits a réduit à zéro les augmentation de salaires arrachées ces trois dernières années par une partie importante des fonctionnaires de l'Etat.

 

Les grèves des travailleurs du secteur privé pour des salaires en rapport avec le coût de la vie, pour le respect de leurs droits sociaux, sont violemment étouffées. 

Les syndicats ne sont pas tolérés par les patrons privés. Quand les travailleurs s'organisent pour se défendre, les syndicalistes sont jetés à la rue. Dans les cas rares où des magistrats leur donnent raison, ils ne sont pas réintégrés. Les patrons manient la force et le chantage au licenciement, c'est-à-dire à la faim. Les autorités chargées de faire respecter les lois sociales ne bougent pas. Quand elles se manifestent c'est pour intimider les travailleurs. 

L'appareil  de l'UGTA qui agit comme un instrument policier du pouvoir,  ne se met jamais du côté des travailleurs réprimés quand il ne défend pas ouvertement ou de façon indirecte les intérêts des patrons. C'est le cas de Cevital où, l'an dernier, il n'a pas levé le petit doigt pour manifester sa solidarité avec les travailleurs licenciés. C'est le cas du port d'Alger où les instances de l'UGTA ont planté leur poignard dans le dos des syndicalistes. Elles  suspendent arbitrairement de ses responsabilités tout représentant des travailleurs qui tient tête aux esclavagistes de la société Dubaï Port World à laquelle le gouvernement a cédé l'essentiel des activités du port d'Alger. Partout, les valets de la bourgeoisie dans l'UGTA, à leur tête Sidi Saïd qui se pavane toute l'année aux côtés des patrons et des ministres, font tout pour imposer l'application de leur "pacte social" avec le patronat et le gouvernement, pour contribuer à améliore le "climat des affaires", c'est-à-dire à augmenter les profits des exploiteurs de la classe ouvrière.

 

               Les capitalistes ne peuvent se passer de la classe ouvrière.

                        Mais la classe ouvrière peut se passer d'eux 

 

L'évolution de la situation sociale et des luttes de ces dernières années amène  la classe ouvrière à tirer de plus en plus vite l'enseignement que ses intérêts et ceux de ses exploiteurs sont irréductiblement opposés.

 

Il n'existe pas de "bon" capitaliste ou de capitaliste "patriote" ou "honnête". Les capitalistes ne se font de l'argent qu'en s'appropriant les résultats du travail de la classe ouvrière et en mettant la main sans contrepartie sur l'argent du pétrole. Les capitalistes ne peuvent se passer de la classe ouvrière. Mais la classe ouvrière n'a pas besoin des capitalistes. Elle peut construire une économie forte et moderne par son labeur et en alliance avec les cadres honnêtes et dévoués à l'intérêt général, dans l'entraide et la solidarité de tous les peuples qui veulent s'affranchir de la dictature des capitalistes et des multinationales. Avec ou sans recettes pétrolières, elle peut bâtir une économie garantissant le plein emploi, le progrès social et le bonheur dans un monde délivré des incertitudes du lendemain.

Cette évolution lui montre aussi que le régime en place est le régime des exploiteurs, des trafiquants, des voleurs et accapareurs des ressources du pays. Il ne peut se réformer ni changer de l'intérieur. Un changement radical est indispensable. Il ne s'agit pas de remplacer Hadj Moussa par Moussa Hadj, Bouteflika par Benbitour, valet notoire du FMI, ou par un autre exécutant des désirs de la bourgeoisie et de l'impérialisme, pour continuer l'application de la même politique d'appauvrissement des pauvres et d'enrichissement des riches. Il s'agit de transformer l'Etat de haut en bas. Il s'agit de faire de cet Etat un instrument aux mains des travailleurs, en alliance avec les petits paysans et les couches intermédiaires qui vivent du fruit de leur travail, avec les cadres honnêtes, pour défendre leurs intérêts. 

Seul un régime démocratique révolutionnaire populaire de cette nature peut relancer durablement, et dans le cadre d'un plan, l'économie productive, impulser un développement régional équilibré et harmonieux, faire profiter des richesses du pays toute la population laborieuse, jusque dans ses régions les plus reculées.

Seul un tel régime peut  préserver l'indépendance du pays et son intégrité territoriale, mettre en échec les plans dangereux des  USA et de l'Union européenne qui intensifient leurs ingérences et leurs opérations de manipulation de diverses catégories de la population, dans le but de faire exploser le pays pour s'emparer de ses richesses pétrolières. Le régime actuel est responsable de l'accumulation de ces dangers. En tant que pouvoir d'Etat de la bourgeoisie, il est incapable de satisfaire les aspirations fondamentales des travailleurs. Il n'a ni la capacité de tenir tête aux injonctions arrogantes de ces puissances impérialistes, du monarque de l'Arabie saoudite et de l'Emir du Qatar, ni l'envie de les affronter, car les intérêts des classes qu'il représente sont étroitement liés à ceux de la bourgeoisie impérialiste.

Pour parvenir à réaliser les grands changements dont ils ont besoin, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes.  La clé qui leur ouvrira les portes de ce changement radical, c'est:

 

-l'édification d'un parti communiste  révolutionnaire de classe résolu à mener les exploités et les opprimés à la conquête du pouvoir pour construire une société socialiste;

-la création de syndicats de classe, démocratiques et indépendants de la bourgeoisie et des officines impérialistes qui ne font semblant hypocritement de se soucier de leur sort que pour les mener dans des impasses.

 

A la veille de ce premier mai 2013, le Parti Algérien pour la Démocratie et le socialisme, le parti des communistes algériens, appelle les travailleurs à s'organiser pour se rassembler sous toutes les formes possibles afin de faire entendre leur voix  

 

Il dénonce l'habitude prise par les autorités depuis 20 ans d'interdire les manifestations ou les rassemblements le 1er mai, sous prétexte de dangers terroristes. 

Le PADS  exprime sa solidarité totale avec les travailleurs  qui réclament des augmentations de salaires, l'amélioration de leurs conditions de travail,  le respect de leurs droits sociaux, avec les travailleurs du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, de la SNVI et de la zone industrielle de Rouiba et Reghaia, de la brasserie de Heineken, des cimenteries de l'Est et de l'Ouest, de l'ENIEM de Tizi-Ouzou, des moulins de Mahdia, de la laiterie de Draa Ben Khadda, avec les parapétroliers du Sahara, avec les travailleurs des corps communs de la Fonction publique et les postiers, avec les enseignants et médecins, avec tous ceux qui lient leurs revendications matérielles et morales à l'exigence de l'amélioration de la qualité des services publics. 

 Il est solidaire des actions des gardes communaux et des "patriotes" qui ont barré la route aux forces de l'obscurantisme.

Il appelle les travailleurs à renforcer leur union face à leurs exploiteurs, à remettre à leur place les responsables qui répondent avec mépris à leurs revendications légitimes.

Le PADS exprime son soutien à la lutte des jeunes des régions du sud pour l'emploi, le logement et la dignité. La marginalisation et les discriminations qu'ils subissent, la misère et l'absence de perspectives des jeunes de ces régions sont le résultat du changement de cap effectué par le régime en faveur du capitalisme. Il appelle l'ensemble des travailleurs à soutenir leurs luttes, à déjouer les opérations des provocateurs, à dénoncer  la politique trompeuse du régime d'aide à la création de petites entreprises par les chômeurs, à manifester contre son refus de relancer dans ces régions ainsi que dans tout le pays la création d'entreprises publiques, seules capables de mettre en oeuvre une politique de développement industriel  et agricole véritable assurant le plein emploi et un niveau de vie décent.

 

                  Renforçons la solidarité prolétarienne internationale

 

Le PADS manifeste sa solidarité avec les travailleurs originaires des pays voisins du sud chassés par la misère et l'insécurité résultant de la mainmise de l'impérialisme sur la région. Il dénonce les brimades de toutes sortes dont ils sont souvent victimes, y compris des autorités qui ont transformé le pays en barrière protectrice de l'Europe contre l'immigration clandestine.

 

Il appelle les travailleurs algériens à intensifier leurs liens internationaux de solidarité mutuelle avec les syndicats de classe et notamment avec la Fédération syndicale mondiale qui vise à unir à l'échelle internationale le combat contre les capitalistes et la résistance à leurs politiques de casse des conquêtes sociales ouvrières. Il met en garde les travailleurs contre les tentatives de la Confédération syndicale internationale de recruter dans ses rangs des syndicalistes algériens alléchés par les facilités matérielles qu'elle leur accorde. Cette Confédération est la courroie de transmission de l'impérialisme, de ses plans de démantèlement du secteur public et de soumission aux exigences des capitalistes sous couvert de "réalisme" et "d'adaptation aux réalités mondiales" et de "mesures anti-crises".

 

Il appelle les travailleurs algériens vivant à l'étranger à lutter côte à côte avec leurs camarades des pays d'accueil, à déjouer les pièges du racisme et de la propagande communautariste qui visent à les diviser face à leurs exploiteurs communs.

 

Le PADS salue la mobilisation permanente des travailleurs grecs qui demeurent la locomotive de la lutte de la classe ouvrière internationale dans sa contre-offensive face à la volonté de la bourgeoisie impérialiste de la réduire en esclavage.

Il exprime son soutien politique et moral aux familles des centaines d'ouvriers et d'ouvrières de la confection du Bangladesh morts dans l'effondrement de l'immeuble abritant des ateliers de confection, au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires. Il s'incline à la mémoire des travailleurs victimes de la course sauvage aux surprofits des des multinationales , du mépris criminel des capitalistes pour la vie de leurs employés.

 

Il salue tous les peuples qui résistent aux ingérences des  puissances impérialistes, à leurs tentatives de leur dicter leurs ordres.

Il salue la victoire électorale du peuple vénézuélien qui a su repousser les ingérences grossières d'Obama et adresser un message clair aux alliés internes de l'impérialisme. 

Il salue la résistance héroïque du peuple palestinien face aux agressions criminelles permanentes des sionistes israéliens soutenus par les Etats impérialistes. 

Il soutient la lutte du peuple Sahraoui pour l'exercice de son droit à l'autodétermination.

Il salue le peuple cubain qui ne plie pas sous un embargo de plus de 50 ans. Il salue le peuple syrien qui subit des drames sans nom du fait du soutien apporté aux forces de la réaction et de l'obscurantisme par les USA, l'Angleterre, l'Union européenne et les monarchies du Golfe.

Il dénonce les provocations répétées des USA contre la République démocratique et populaire de  Corée et soutient le droit de ce pays à se doter de tous les moyens qui lui permettent de se défendre contre les plans d'invasion de l'impérialisme.

 

Il adresse son salut à tous les travailleurs et à tous les peuples à l'occasion de ce Premier Mai, journée internationale de lutte pour un monde sans capitalistes, un monde débarrassé de l'exploitation et de l'oppression, un monde socialiste.

 

Vive la solidarité prolétarienne internationale!

 

PADS

 

27 avril 2013

14 avril 2013

19e Congrès du KKE : adoption du nouveau programme et élection de Dimitri Koutsoumpas à la tête du KKE

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Le 19e Congrès du Parti Communiste de Grèce (KKE) touche à sa fin, nous publierons sur le blog du Polex dans les jours qui viennent des informations et des traductions des décisions politiques et résolutions adoptées par le KKE pendant le congrès.

En attendant, voici deux informations : 

- les délégués du 19e Congrès du KKE ont adopté à l'unanimité le nouveau programme du Parti.

- le nouveau Comité Central issu du 19e Congrès a élu Dimitri Koutsoumpas comme nouveau Secrètaire géneral du KKE.

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source : http://www.902.gr/

11 avril 2013

le Parti Communiste de Grèce (KKE) tient son 19e Congrès du 11 au 14 avril

 

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Le 19e congrès du KKE a lieu 4 mois après le début du processus de pré-congrès pendant lequel les thèses du Comité Central du KKE ont été discuté par les organisations de bases du Parti et par la KNE. Vous pouvez retrouver ces thèses ici (en anglais).

96,8 % des membres du parti ont voté pour les thèses et pour la proposition de programme politique, 1,65% ont voté cont, 1,55% ont voté blanc.

97,3 % des membres du parti ont voté pour les propositions de statuts, 1,21% ont voté contre, 1,44% ont voté blanc.

Au sein de la KNE (Jeunesse Communiste de Grèce), le résultat de la discussion est le suivant : 98,9% pour, 1,1% contre et blanc.

Jusqu'a présent, pas moins de 77 partis communistes et ouvriers ont envoyé des messages fratenels de salutations pour le 19e Congrès (vous pouvez retrouver la liste ici)

10 avril 2013

"Afrique : la balkanisation par la guerre", un article de Franzis Arzalier

Nous publions cet article de Francis Arzalier car il conserve toute sa pertinence à l'heure de la guerre au Mali mené par la sociale démocratie française.

 

Afrique : la balkanisation par la guerre

Sarkozy accédant au pouvoir claironnait que la France en Afrique ne serait plus comme auparavant interventionniste, exploiteuse, donneuse de leçons. La réalité actuelle montre à quel niveau caricatural l’impérialisme colonial français persiste dans ses anciennes pratiques : prétextes hypocrites (droits de l’homme, ou des femmes, ou des « civils »), valises de billets par l’entremise des barbouzes, main mise sur les marchés publics africains (ports d’Abidjan, de Konakry, pétrole, etc…), interventions armées pour imposer les poulains de l’Elysée (intégristes et affairistes baptisés démocrates…). La démonstration n’est plus à faire,cet impérialisme français est d’autant plus virulent et hargneux qu’il est en déclin par rapport à son ami-concurrent des USA, et menacé par les nouveaux venus de Chine, Inde, Brésil…

Mais on n’a pas assez souligné une constante de sa stratégie, depuis plus d’un demi-siècle, le désir incessant d’opposer les peuples et les ethnies les uns aux autres, de briser les nations africaines en petits états concurrents et faciles à soumettre par la puissance impérialiste, de « balkaniser » le continent. Dès les années 1960, la France a empêché par la diplomatie, la corruption, la subversion, l’union des peuples africains indépendants, rêvée par Modibo Keita ou Ruben Um Nyobe. Quelques années plus tard, la France de De Gaulle a financé, armé les séparatistes du Biafra contre le Nigeria, état pétrolier trop puissant à son goût. Elle ne parvint pas à le dépecer, malgré près d’un million de morts.

Un demi-siècle après, les armes sarkoziennes, dirigées par un palais de l’Elysée qui se veut le fer de lance de l’OTAN, le meneur de la meute impérialiste, ont imposé à Abidjan , à Tripoli, par la force et les bombardements, les prétendants choisis depuis Paris. Dans les deux cas, les larbins de l’Occident au pouvoir seront à la tête de pays ravagés par les luttes civiles, à l’issue d’une victoire (assurée par la France) d’une partie du pays sur l’autre. En Côte d’Ivoire, le régime de Ouattara consacre la conquête militaire du sud du pays par les guerriers venus du nord, qui se disaient il y a quelques années « Forces nouvelles ». En Libye, après le soulèvement des séparatistes de Benghazi à l’est du pays contre le pouvoir central, la capitale Tripoli, après avoir été écrasée par les bombes françaises, a été conquise et occupée par les combattants berbères venus du nord désertique. Le pays est encore en partie insoumis, malgré la terreur imposée aux villes par les bombes occidentales, et les nouvelles autorités n’ont guère en commun que leur soumission aux sponsors occidentaux. Mais surtout les infrastructures du pays sont détruites (ah, les beaux marchés de reconstruction que voilà pour les affairistes occidentaux !) et l’unité nationale embryonnaire a fait place aux haines tribales, aux intégrismes ravageurs : après l’invasion US, l’Irak ruiné et dépeuplé s’épuise en conflits meurtriers entre Kurdes, Chiites, Sunnites, etc… La Libye et, pour une part, la Côte d’Ivoire, ont exactement le même avenir prévisible. Mais Sarkozy, Juppé, Bernard-Henry Levy et Cameron peuvent pavoiser à Tripoli : la liberté des actionnaires occidentaux de piller les richesses du Golfe de Guinée, de Libye et du Sahara est assurée.

Francis Arzalier

source de l'article : ici

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