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Pôle Exterieur de la Jeunesse Communiste du Rhône
4 novembre 2012

Népal : La longue marche parlementaire des maoïstes (un article du Monde diplomatique de mars 2012)

nepal

Revenus au pouvoir en août 2011, les maoïstes du Népal ont relancé le processus de paix après cinq ans d’atermoiements sur l’intégration de leurs combattants dans l’armée nationale. Dans une nouvelle république fédérale aux contours institutionnels incertains, il leur faut trouver un consensus avec les autres forces politiques pour adopter une Constitution avant la fin mai. Et démontrer qu’ils peuvent transformer une société arrimée au sous-développement par la corruption et les prébendes.

Rupak file entre les voitures et les camions sur sa petite moto indienne. La circulation ne lui laisse guère le loisir d’admirer au loin un lever de lune sur les hauts sommets enneigés du Langtang, dans un ciel lavé par la mousson. Sur l’étroit Ring Road (périphérique) de Katmandou, il faut rester attentif pour éviter les véhicules roulant en sens contraire, les nids-de-poule, les piétons, les cyclistes… ou les vaches. Rupak retrouve son copain Ajay pour boire un thé et fumer quelques cigarettes. Entre deux conversations sur leurs téléphones portables, ces deux militants des jeunesses maoïstes décrivent leurs rêves. Ils ont 20 ans, veulent vivre au 21e siècle et pensent que le communisme peut sauver le monde.

« Dans le contexte de notre pays, la guerre civile était nécessaire, explique Ajay. Nous l’avons gagnée. Mais nous n’avons toujours pas d’indépendance, de confiance. Nous pensons que le communisme n’a pas échoué, mais qu’il a été perverti. Nous ne voulons ni du système soviétique ni du système chinois. Nous vivons dans notre siècle, avec Facebook et Internet. Nous avons besoin de passer par le système parlementaire pour changer la société. Nous voulons un changement graduel. Avant d’arriver au socialisme, il nous faut sortir du féodalisme par un capitalisme progressiste et défendre les droits de tous, notamment ceux des indigènes comme nous, les Tamang. »

En trente ans, la population du Népal a doublé, pour atteindre près de vingt-sept millions d’habitants. Celle de la capitale a augmenté de 60 % au cours de la dernière décennie. Malgré les taxes imposées par le premier gouvernement dirigé par les maoïstes, en 2008, la démographie automobile suit. Le meilleur moyen de limiter les accidents consiste sans doute à ne pas réparer les routes… Même à grands coups d’avertisseur, dépasser les trente kilomètres à l’heure relève de l’exploit entre les marchands ambulants, les cyclopousses et les touk-touk (tricycles à moteur) collectifs. Avec la pacification, le folklore urbain qui disparaît des métropoles asiatiques atteint ici son paroxysme.

Gagner le centre-ville avec le bus public ne coûte que 15 centimes. Dans ce qui serait un « neuf places » en Europe, il y a des sièges pour quinze et souvent le double de passagers… Les touristes, se sentant enfin riches, lui préfèrent généralement les petits taxis japonais, vingt fois plus chers. Les Népalais qui brillent dans les affaires ou le tourisme, eux, roulent dans de rutilants véhicules tout terrain coûtant, avec les taxes, trois fois et demi le prix occidental.

La rue est l’un des rares espaces où toutes les classes népalaises se côtoient, les plus rapides n’ayant absolument aucun égard pour les plus lents. Un habitué, M. Henri Sigayret, donne la clé par une formule : « Les Népalais conduisent comme ils se comportent. » Après avoir réussi, en 1979, le « premier 8000 à skis », l’Annapurna, cet ingénieur grenoblois est tombé amoureux de ces montagnes et des peuples qui y vivent. Installé depuis vingt ans au Népal, il est progressivement devenu un maobadi, un partisan des maoïstes. Il aime les comparer aux sans-culottes de 1789 : « Le peuple le plus misérable d’Asie s’est révolté et s’est battu contre une monarchie, une aristocratie de caste, une bureaucratie féodale (1). » A 76 ans, il enrage de voir les très nombreux grimpeurs, randonneurs ou simples touristes qui disent porter le Népal dans leur cœur ne pas s’intéresser à sa réalité sociale et politique, excepté à travers quelques actions caritatives, alors qu’ils sont prompts à se mobiliser pour la cause tibétaine.

« Nous avons gagné la guerre… mais pas complètement. Nous avons gagné les élections… mais, là encore, pas complètement », tempère M. Hit Bahadur, ancien ministre et membre du comité central du Parti communiste unifié du Népal maoïste (PCUN-M). A la signature des accords de paix, en novembre 2006, les maoïstes contrôlaient les trois quarts du pays. Ils paraissaient en position de force pour imposer la mise à l’écart du roi, le renoncement au caractère hindouiste de l’Etat et l’élection d’une Assemblée constituante. Mais les troupes insurgées n’étaient pas suffisantes pour prendre les grandes villes et assumer tout le pouvoir face à une armée soutenue par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde et même la Chine. Le 28 avril 2008, les maoïstes ont déjoué les pronostics en arrivant largement en tête des élections, avec 229 sièges sur 601 (30 % des voix et 38 % des élus grâce au scrutin semi-proportionnel) (2). Ils ont devancé le Parti du Congrès népalais (119 sièges), le Parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié (PCN-MLU) (109) et le Forum des droits du peuple madhesi (83). Mais, la république une fois acquise, la poursuite du processus de paix imposait un consensus plus difficile à trouver. La future Constitution doit être adoptée par les deux tiers des députés. Les jeux parlementaires ont repris, ponctués de blocages, de menaces, de mouvements de rue, de ruptures suivies d’embrassades.

L’observateur occidental peut être tenté a priori de classer à gauche tous les partis népalais représentatifs, s’il se fie à leur histoire et à leurs discours. Longtemps dominant, le Parti du Congrès népalais se présente ainsi toujours officiellement comme socialiste. Au nom du combat pour la démocratie, ses militants ont pris le maquis dans les années 1950. Dans l’exercice du pouvoir, ce parti s’est toutefois montré conservateur ; il a servi les plus favorisés et défendu les privatisations. En réaction à cette dérive, le communisme fait recette. On a compté plus d’une vingtaine de partis s’en réclamant. Premier à jouer un rôle important après la révolution populaire de 1990, le PCN-MLU s’est avéré en pratique très « centriste ». En dépit de sa rivalité avec le Parti du Congrès, il en reste proche sur les questions-clés. La publication récente par WikiLeaks des câbles de l’ambassadeur américain à Katmandou montre que ses chefs entretenaient des relations étroites avec ce dernier, certains, comme M. Khadga Prasad Sharma Oli, étant de vrais informateurs des Etats-Unis (3).

Les communistes qui se revendiquent « maoïstes » reprennent sur les banderoles ou les cartes de visite des élus les portraits de Karl Marx, Friedrich Engels et Lénine, toujours complétés par ceux de Joseph Staline et de Mao Zedong. Mais leurs options politiques concrètes ne sont guère éloignées de celles des sociaux-démocrates européens. Dans toutes les bouches, il n’est question ni de nationalisation, ni d’économie administrée, ni vraiment de régulation, mais plutôt du « 3P », le « partenariat public-privé ».

En outre, ces partis sont traversés de courants, voire de factions, souvent rattachés à une personnalité. Les maoïstes sont ainsi partagés entre le courant de M. Baburam Bhattarai, ancien idéologue du parti et actuel premier ministre très pragmatique, allié à celui du chef historique Pushpa Kamal Dahal, dit « Prachanda ». Ils font face à la fronde des amis du vice-président du parti, M. Mohan Baidya, ou « Kiran », prompts à dénoncer leur « opportunisme », voire leur « traîtrise », mais toujours associés aux discussions et aux votes à l’Assemblée.

Commissaire politique du district de Nuwakot durant la guerre, M. Bahadur a été incarcéré treize mois en Inde, en 2004 et 2005. Engagé en politique depuis l’âge de 14 ans, il sait que le chemin de la « nouvelle démocratie » sera encore long. « La république laïque fut une grande conquête, explique-t-il. Mais pour les citoyens, la pauvreté demeure la même aujourd’hui ; les difficultés sont les mêmes. Pour éradiquer les problèmes, il nous faut d’abord achever le processus de paix par l’intégration des combattants et adopter une Constitution démocratique. La difficulté vient du fait qu’il n’y a pas d’adversaires déclarés. Ils œuvrent en sous-main. »

Guerre civile de basse intensité, le conflit a fait plus de treize mille morts en dix ans, dont près des deux tiers incombent aux forces gouvernementales (4). En 2006, dix-neuf mille cinq cents combattants de l’Armée populaire de libération furent regroupés sous le contrôle de l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans des cantonnements disséminés dans le pays. Depuis, la question de leur incorporation dans l’armée régulière bloque la vie politique. En août 2009, elle a provoqué la démission fracassante du premier ministre Dahal. Le chef des maoïstes avait voulu limoger le chef d’état-major de l’armée, M. Rookmangud Katawal, hostile à une intégration pourtant défendue par les Nations Unies. Le président de la République l’a désavoué, en outrepassant ses pouvoirs mais avec l’appui des autres partis. Réfugiés dans l’opposition, les maoïstes ont ensuite tenté d’exercer une pression via la rue. Mais la forte mobilisation sociale de l’automne 2009 n’a pas suffi.

« Il n’y a pas d’autre solution que la réussite du processus de paix. Une femme enceinte doit d’abord accoucher avant d’envisager d’autres conceptions », philosophe M. Dhruba Raj Adhikari, ancien chef d’un bataillon rebelle, avec trois cents hommes sous ses ordres. Il habite au rez-de-chaussée d’une petite maison de banlieue, derrière l’usine Pepsi Cola, l’une des rares du Népal. Sa femme, Mme Sunita Regmi, est une ancienne insurgée. Dans les combats, elle a laissé sa jambe gauche et son premier mari, le commandant Basanta : « Je ne regrette pas d’avoir participé à la guerre. Personnellement, j’ai perdu beaucoup. Mais notre sacrifice a donné des choses au pays. » Toutefois, prévient M. Adhikari, « si on oublie ceux qui ont combattu pour le changement, le changement ne peut pas continuer ».

L’accord signé le 1er novembre 2011 entre les quatre principaux partis (5) prévoit l’intégration de six mille cinq cents combattants dans une direction spéciale de l’armée comprenant 35 % de maoïstes, et intervenant pour sécuriser les projets d’infrastructures, les forêts ou les opérations de secours. Sur les seize mille cinq cents combattants recensés dans les camps en décembre 2011, plus de neuf mille souhaitent être intégrés. Très peu ont accepté une formation, mais près de sept mille quatre cents ont choisi une retraite volontaire, avec une indemnité de 5000 à 8000 euros (le salaire minimum est de 62 euros par mois). Un dédommagement des victimes est prévu, ainsi que la création d’une commission pour la vérité et la réconciliation et d’une commission d’enquête sur les disparitions. Parmi les points délicats, pour lesquels les engagements passés ne furent guère suivis d’effets, figurent le démantèlement des structures paramilitaires des jeunesses maoïstes (la Ligue communiste de la jeunesse maoïste) et la restitution des terrains confisqués durant le conflit. Se faisant le défenseur des propriétaires, le Parti du Congrès a dénombré six mille familles concernées. En janvier dernier, le gouvernement a limité la portée des restitutions en proposant de reconnaître toutes les transactions foncières avalisées par la guérilla dans les régions qu’elle contrôlait.

Acceptant une « dernière » prolongation pour six mois du mandat de l’Assemblée constituante, la Cour suprême a enclenché un compte à rebours pour l’adoption de la Constitution. L’échéance, fixée à la fin mai 2012, a déjà permis aux grands partis de s’entendre sur la plupart des points mineurs. Mais le découpage fédéral et le mode d’élection de l’exécutif font toujours débat. A la sortie d’un plateau de télévision, une figure du Parti du Congrès, M. Arjun Narsingha, discute de ces divergences avec M. Dinanath Sharma, porte-parole des maoïstes et nouveau ministre de l’éducation. Alors que les deux mouvements ne se sont pas ménagés ces dernières années, les deux hommes font assaut d’amabilités. Interrompue par une panne de courant (pendant la saison sèche, les coupures peuvent durer seize heures par jour), la conversation est entrecoupée de plaisanteries et de marques d’affection réciproques. « Nous ne voulons pas de système présidentiel, ni de découpage fédéral sur une base ethnique », explique M. Narsingha. « Pour en finir avec l’indécision et l’instabilité parlementaire, nous voulons que le président soit élu par la population, lui répond M. Sharma. Il est temps également de reconnaître l’aspiration des nombreux peuples qui composent le Népal à gérer leurs propres affaires. Nous devons avoir les moyens d’éliminer la pauvreté, la corruption, de donner plus de droits aux femmes, aux basses castes. »

Un compromis pourrait être trouvé sur un régime mixte, avec un président ou un premier ministre élu directement, dont le pouvoir serait limité par des prérogatives parlementaires fortes. La question du fédéralisme –réclamé par les maoïstes et accepté sur le principe par tous– présente des risques. « Nous voulons notre propre Etat sherpa, avec le respect des minorités », affirme M. Kripa Sur, président sortant de l’Association sherpa du Népal. Ce peuple des hautes vallées, bien connu pour son dévouement au service des alpinistes occidentaux, représente moins de 0,5 % de la population. Si chacun des peuples revendique son Etat autonome, dans un pays où l’on recense quatre-vingt-douze langues nationales et où moins de la moitié des habitants reconnaît le népalais comme sa langue maternelle, le pays se décomposera.

En revanche, la dévolution de certains pouvoirs aux communautés villageoises pourrait favoriser une meilleure gestion des ressources publiques. Une décentralisation devrait aussi permettre de casser la domination des hautes castes sur la société. Reste à trouver un équilibre entre des régions qui soient suffisamment cohérentes, alors que l’essentiel de la richesse vient de la capitale et des plaines fertiles du Terai, où vit un Népalais sur deux. La majorité de la commission de restructuration de l’Etat a présenté fin janvier un découpage en onze régions, reconnaissant la domination d’une ethnie dans chacune d’elles. Mais trois de ses membres ont proposé seulement six régions sur une base strictement géographique. L’Assemblée devra trancher.

Avec un revenu par habitant plus faible qu’au Bangladesh ou en Afghanistan, le Népal est le pays le plus défavorisé d’Asie (6). En termes de « développement humain », l’ONU le range avec les derniers Etats africains : 157e sur 193. Même si la misère apparaît moins ouvertement choquante qu’il y a une décennie, le peu de richesses est très mal réparti, avec, en 2010, un quart de la population vivant au-dessous d’un seuil de pauvreté fixé à 180 euros par an (7). Le manque d’accès à l’eau potable, de toilettes, d’enseignants qualifiés ou de médecins reste criant.

Chaque année, deux cent cinquante mille jeunes émigrent. Au moins trois millions travailleraient en Inde ou au Proche-Orient. Cette maind’œuvre fragile fait souvent l’objet de mauvais traitements, comme a pu l’illustrer récemment en Israël l’affaire de la domestique du premier ministre, Benyamin Netanyahou (8). Ces dernières années, l’argent envoyé par les Népalais expatriés représentait, selon les statistiques officielles, autour de 20 % du produit national (9), probablement bien davantage. C’est le premier revenu du pays, loin devant le tourisme, qui attire tout de même plus de cinq cent mille personnes par an. Les montagnes culminant à plus de 8000 mètres d’altitude constituent la première ressource naturelle. Mais le formidable potentiel hydroélectrique est quasiment inexploité.

Le manque d’investissement dans un secteur virtuellement aussi rentable permet de souligner une faiblesse endémique : la fuite de l’épargne, les détournements de fonds et une forte insécurité juridique pour les investisseurs ou les donateurs. Les troubles de ces dernières années ont créé une accoutumance à la violence, renforcée par une impunité quasi totale. « Personne n’a encore été poursuivi devant un tribunal civil pour les violations des droits humains commises durant et après le conflit », constate l’ONU (10).

Mais le facteur le plus délétère tient à l’impuissance traditionnelle des pouvoirs publics, identifiée par l’International Crisis Group : « L’Etat a survécu au conflit étonnamment indemne et sans réforme. Cela en partie parce que sa raison d’être est moins de servir les citoyens que de servir les réseaux et d’alimenter la corruption (11). » Toute parcelle de pouvoir permet avant tout de s’enrichir, d’entretenir sa famille et ses courtisans. Selon le rapport 2011 de l’association Transparency International, le Népal est le pays le plus corrompu d’Asie après l’Afghanistan.

L’absence d’Etat de droit explique la perpétuation de la domination des hautes castes bahun (brahmanes) et chhetri (kshatriya), malgré les dispositifs d’émancipation mis en place. « En dehors du problème posé par le caractère monopolistique et relativement imperméable de cette élite, la culture et les pratiques de ces hautes castes ne sont pas vraiment compatibles avec celles d’une démocratie, mais elles ne sont pas non plus sans incidence sur la société népalaise et ses potentialités de développement », témoigne l’universitaire Michelle Kergoat (12).

L’inaction des partis traditionnels explique la popularité des maoïstes au-delà de leur public captif des campagnes pauvres. Leur image d’intégrité consolide cette confiance qu’ils espèrent traduire en majorité électorale claire une fois la Constitution adoptée, même si les progrès sociaux concrets restent modestes (salaire minimum, soutien aux produits de première nécessité, etc.). « La liberté permet l’éclosion de nombreuses fleurs. Je suis rempli d’espoir pour l’avenir », déclare M. Jyoti Adhikari, patron de l’hôtel Annapurna et de l’agence Eco Trek. Qu’un jeune chef d’entreprise comme lui, président sortant de l’Association des opérateurs de trek, mise sur les « révolutionnaires » pour débloquer la société témoigne du chemin parcouru.

Jusqu’à présent, les maoïstes ont fait mentir les clichés véhiculés à leur sujet. Toujours officiellement considérés par les Etats-Unis comme une organisation terroriste (13), ils sont bien loin des « Khmers rouges » que certains se complaisaient à décrire. Ouverts aux compromis, ils doivent maintenant faire la preuve qu’ils ne suivront pas les tropismes habituels du pouvoir népalais.

Philippe DESCAMPS

1) Henri Sigayret, Népal, 10 ans de guerre civile, pourquoi ?, Vajra Publications, Gainesville (Etats-Unis), 2011.

(2) Lire Marie Lecomte-Tilouine, « De la guérilla à la démocratie au Népal », Le Monde diplomatique, mai 2008.

(3) Cf. notamment les câbles des 3 février 2003, 19 mai 2008 et 20 novembre 2009.

(4) Selon l’organisation non gouvernementale népalaise Informal Sector Service Center (Insec), huit mille quatre cents personnes ont été tuées par les forces gouvernementales et près de cinq mille par les maoïstes entre 1996 et 2006.

(5) Accord en sept points signé le 1er novembre 2011 par les présidents du PCUN-M, du PCN-MLU, du Parti du Congrès et du Forum des droits du peuple madhesi.

(6) « Rapport sur le développement humain 2011 », Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), New York, 2011.

(7) « Poverty in Nepal », dans « Nepal living standard survey 2010-11 », Central Bureau of Statistics, Katmandou.

(8) « Former caregiver in Netanyahu’s home : “I was forced to work 24 hours a day” », Haaretz, Tel-Aviv, 1er septembre 2011.

(9) « Economic survey », année fiscale 2010-2011, gouvernement du Népal, ministère des finances, juillet 2011.

(10) « Peace-building strategy for Nepal 2011-12 », Organisation des Nations Unies, juin 2011.

(11) « Nepal’s political rites of passage », Asia Report, no 194, Katmandou-Bruxelles, 29 septembre 2010.

(12) Michelle Kergoat, Histoire politique du Népal. Aux origines de l’insurrection maoïste, Karthala, Paris, 2008.

(13) La liste du 1er février 2012 comprenait toujours le PCUN-M et l’Armée populaire de libération, www.treasury.gov/ofac

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